Résultats et retombées phase 2

Résultat et Retombées

 

1.La consolidation d’un partenariat multidisciplinaire et multi-sectoriel
Si la première phase a permis aux partenaires des secteurs communautaire, municipal et universitaire de se connaître, la deuxième phase à consolider leurs liens. Pour les partenaires, il s’agit d’un lieu de rencontre favorisant les échanges et la convergence de savoirs intra- et extra-sectorielles

 

2. Une meilleure compréhension des enjeux en rapport avec les dynamiques interculturelles La première phase du partenariat a permis de développer un langage commun (définition de l’interculturel, les courants de la pensée pluraliste) pour faciliter la collaboration entre partenaires. La deuxième phase quant à elle a permis d’approfondir la compréhension et/ou l’analyse des enjeux et dynamiques interculturelles. D’une part, une compréhension d’un interculturel qui s’inscrit dans plus perspective large que sa seule dimension ethnique soit par la superposition et l’entrelacement de diverses identités groupales (genre, classe sociale, religieuse, etc.). D’autre part, la mobilisation d’une approche interculturelle qui ne se limite pas uniquement à la dimension économique, mais qui inclut les dimensions linguistique, sociale, professionnelle, familiale, etc. Pour saisir la complexité de ces dynamiques interculturelles actuelles et pour développer des politiques et des pratiques en adéquation aux enjeux soulevés, la réflexion et le partage entre partenaires constituent un atout indispensable.

 

3. La mobilisation des concepts interculturels dans les pratiques professionnelles et/ou organisationnelles
En tant que lieu de partage des savoirs interculturels, le partenariat permet à ses membres de diffuser ces savoirs dans leur milieu respectif contribuant au développement de pratiques interculturelles tant dans les pratiques professionnelles qu’organisationnelles. Les partenaires ont constaté qu’ils s’appuyaient fortement lors de la première phase sur les savoirs du LABRRI pour formaliser certains concepts, mettre des mots sur leurs expériences vécues et valider leurs pratiques organisationnelles. Dans la deuxième phase, ils ont constaté qu’ils étaient parvenus à s’approprier les concepts interculturels et consolider leurs pratiques.

À titre d’exemple, plusieurs partenaires ont mobilisé les trois courants de la pensée pluraliste (« 3D ») soit dans le cadre de rencontre d’équipe, d’analyse organisationnelle ou dans le cadre de formation donnée à l’interne ou à l’externe. Par ailleurs, la mobilisation d’une approche complémentariste a permis à des partenaires de naviguer entre différents courants et/ou postures (approche citoyenne et approche interculturelle, approche interculturelle et approche anti-discrimination) permettant ainsi de saisir les dynamiques interculturelles et de proposer des actions adéquates.

 

4. Une systématisation et une pérennisation de réflexe interculturel
Le partenariat a permis de renforcer le développement d’un réflexe interculturel et l’émergence d’une approche transversale de l’interculturel chez ses membres. Par ailleurs, il a également contribué à l’intégration du volet recherche dans les pratiques organisationnelles et a réciproquement renforcer la volonté des membres à contribuer au développement des savoirs scientifiques. Par recherche, nous entendons la documentation par des méthodologies structurantes des savoirs interculturels sur le terrain, des outils développés, des méthodes et pratiques d’intervention déployées par les partenaires.Cette documentation constitue une des avancées majeures pour systématiser les pratiques interculturelles en permettant aux partenaires de s’identifier à une démarche de recherche (planification, documentation, conscientisation, appropriation et mobilisation) et d’inscrire ces savoirs dans la mémoire organisationnelle des partenaires, mais également dans celle du partenariat. Par ailleurs, plusieurs partenaires ont souligné que cette documentation a favorisé une prise de conscience de la richesse des données recueillies au sein de leur organisation et que ces dernières peuvent être mobilisées pour nourrir leurs réflexions sur les programmes, services et activités déployés en contexte interculturel.